L’église Saint Jean l’évangéliste du Soulié est un monument important de notre village. Nous vous proposons d’en relater la création et les légendes qui l’accompagnent.

À la fin du XIXe siècle, la laïcité de l’enseignement est une question capitale pour les républicains arrivés au pouvoir. Pour asseoir le régime politique, il leur est indispensable que la République contrôle l’école et les enseignements donnés aux petits français ; enseignements fondés sur des savoirs laïcs et des valeurs républicaines. Une bataille furieuse s’engage avec l’Église catholique, qui contrôle largement les écoles et qui a pour objectif de former des petits catholiques.

L'association a souhaité faire le recensement des croix se trouvant au bord des chemins (en règle générale) de notre commune. Cet article vous permettra de voir la grande diversité et le nombre important de ces petits édifices. L'ensemble de ces croix est maintenant répertorié et photographié ; vous les retrouverez sur la carte interactive sur ce même site.

A l’occasion des commémorations pour les 80 ans de la résistance civile et militaire, nous nous arrêtons sur cette période et nous rendons hommage à celles et à ceux qui se levèrent contre l’occupation nazie et contre la collaboration avec l’occupant.

Le mot "planque" vient de l'occitan « planca » : planche, passerelle.

Le trou du curé situé près du château du Pont est un témoignage de la période révolutionnaire. Des nobles et des membres du clergé s'y sont cachés pour échapper aux révolutionnaires. Notre région fut au coeur des troubles de la révolution. Nous vous proposons d'explorer cette période et ce qui s'est déroulé en Haut Languedoc (Lacaune, Anglès, Saint Pons, La Salvetat).

Dans un précédent article, nous vous avons présenté "Le trou du curé", ce refuge qui pendant la révolution abrita des nobles et des ecclésiastiques des révolutionnaires qui étaient à la recherche des réfractaires et des opposants royalistes. Nous terminions notre article sur la question de l'identité et l'histoire de ces réfugies. 

Notre adhérent Noël Daniele de Caudezaures nous propose quelques articles sur les traditions du nouvel an. Il a écrit ces textes en provençal (graphie mistralienne - phonétique) et en français. Il sera facile pour nous, languedociens, de les lire car le provençal a une certaine proximité avec notre langue. Merci à Noël et bonne lecture. 

A 954 m d’altitude, sur les hauteurs de notre commune, s’élève le calvaire de Saint Brancary – Sans Brancari.

Le chemin de croix et le calvaire de Saint Brancary sont emblématiques de notre commune. Patrimoine certes modeste, ces croix et son calvaire témoignent à la fois d’une histoire religieuse, de traditions séculaires et de la beauté de notre environnement naturel. Le chemin sillonne au travers de la forêt et passe sur un promontoire où la vue permet d’admirer notre territoire.

Le martelet est cet ustensile fixé à une porte et permettant au visiteur de se signaler mais il s'agit aussi d'une vieille tradition que nous avons parfois pratiqué dans notre village ; une tradition nocturne...

Notre plateau du Somail possède un trésor encore trop méconnu. Il s'agit des "sagnes" (ou tourbières), ces milieux naturels humides que nous trouvons en forte proportion par rapport à des régions plus calcaires. Ces endroits sont de véritables éponges permettant de retenir l'eau et de la laisser s'écouler peu à peu dans la terre et les ruisseaux évitant ainsi l'assèchement de nos paysages et l'épuisement des nappes phréatiques. Ils sont aussi de merveilleux écrins de bio diversité. Les sagnes ont longtemps été éliminées par drainage pour permettre de gagner en terre cultivable. Désormais, il s'agit de les protéger.

Ainsi vient le temps des moissons. Nous vous proposons de remonter dans le temps et de découvrir ces activités qui ont toujours été essentielles et centrales dans la vie de notre commune et du Somail.

Le hameau de Sept Faux se trouve à l’ouest de la commune du Soulié. Sept Faux peut s’enorgueillir d’avoir vu naître une célébrité. Il s’agit de Jean Pierre Barthélémy Rouanet, né le 05 mars 1747 à Sept Faux (Le Soulié) et décédé le 8 octobre 1837 à Beeskow, province de Brandebourg (Allemagne). Sa vie fut tumultueuse et particulièrement étonnante. En voici les principaux évènements. Jean Pierre Barthélémy Rouanet est le plus jeune d'une famille de onze enfants dont le père était marchand drapier à Toulouse. Il est destiné par ses parents à une carrière religieuse et est placé dans le collège de jésuites de Toulouse. Insatisfait de cette situation, il quitte secrètement l'Université de Toulouse et devient soldat ; ce qui ne semble guère le satisfaire non plus. Après une interruption de sa carrière de soldat, plusieurs séjours en prison et une désertion, il s'enfuit en Suisse.

Près du château du Pont, de l'autre côté de l'Arn, cachée dans la forêt, vous pourrez peut-être découvrir une étrange cache. Il s'agit du "trou du curé". Lors des troubles révolutionnaires, c'est sous ses roches que se cachèrent des prètres réfractaires et des nobles recherchés par la république.